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Les causes de la Première guerre mondiale

 

L’assassinat de l’héritier du trône austro-hongrois, Franz Ferdinand et de son épouse Sophie le 28 juin 1914 à Sarajevo, ainsi que la crise diplomatique et politique qui s’ensuivit, a été la raison pour laquelle certains ont désiré une guerre en Autriche-Hongrie et en Allemagne. En Autriche-Hongrie, tous ceux qui s’étaient opposé à faire une guerre ont perdus tous  leurs arguments suite au meurtre Franz Ferdinand. Les vraies raisons de la guerre ont été débattues dès le début et les deux ennemis se sont mutuellement accusés. Il existe aujourd’hui différents opinions sur les raisons du déclenchement de cette guerre qui change selon les écoles historiques, l’approche idéologique, mais aussi selon le pays d’origine de l’historien et son intérêt historique personnel de la Première guerre mondiale.


L’assassinat de Franz Ferdinand par Gavrilo Princip (membre de l’organisation révolutionnaire Jeune Bosnie) est considéré par certain historiens, comme  la cause immédiate de la guerre. De plus, les guerres balkaniques sont souvent considérées comme une introduction à la guerre, conviction qui a prédominée pendant longtemps dans l’historiographie de la Première guerre mondiale. De ce fait la région des Balkans donne l’image d’une zone de conflits. Mais, cette interprétation néglige les événements qui se sont déroulé en Europe et dans le Monde durant les années et même les décennies avant les guerres balkaniques et même l’assassinat de Franz Ferdinand. Il est donc aujourd’hui, généralement admis que les problèmes économiques, l’impérialisme, la montée du nationalisme, les conflits des territoires ainsi que la course aux armements et la formation d’alliances sont les causes de la guerre. En effet, deux alliances militaro-politiques se sont formées avant la guerre : l’Entente (la Grande Bretagne, la Russie et la France), et la Triple Alliance (l’Autriche-Hongrie, l’Allemagne et l’Italie). Néanmoins, même si l’Italie faisait partie de la Triple Alliance, elle n’a pas rejoint les deux puissances centrales : l’Autriche-Hongrie et l’Allemagne durant la guerre. Même si l’assassinat de Franz Ferdinand et la crise du mois de juillet sont le plus souvent considérés comme les deux principales causes de la guerre, Il y a d’autres interprétations qui ont moins de défenseurs. L’une de ces autres causes de la guerre est que les Etats considéraient que leurs objectifs ne pouvaient être atteints que par la guerre et que la guerre est un moyen légitime de les atteindre. C’est également le cas de ceux qui ont déclaré publiquement qu’ils souhaitaient une solution pacifique pour la crise du mois de juillet et de ceux qui se sont montré contre la guerre comme un moyen de résoudre le conflit en Serbie. Par conséquence, les entreprises de l’Etat et l’éducation ont malheureusement aidé à construire, à faire comprendre et à préparer les jeunes à une guerre. Il a fallu longtemps, et une autre guerre monstrueuse, la Deuxième guerre mondiale (1939-1945), pour changer cette conception des choses et donc changer les relations entre Etat, l’éducation et la politique.

 

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Début de la Première guerre mondiale

 

La guerre a été déclarée après l’assassinat qui se produit à Sarajevo dans les Balkans. Pourtant, le début de la guerre a été précédé par une série de sérieuses accusations politiques entre les puissances européennes dont le point culminant des tensions diplomatiques s’est passé trois semaines avant l’assassinat de Franz Ferdinand. La période depuis l’attentat à Sarajevo jusqu'à la déclaration de la guerre est appelée la crise de juillet. En Autriche-Hongrie, la déclaration de guerre à la Serbie était seulement une question de temps. Vienne n’était pas prête à déclarer la guerre aussi rapidement à la Serbie après avoir été affaiblie par la guerre des Balkans, mais aussi à cause des différents points de vue sur quand et comment  la Serbie devrait être punie. Finalement, L’Autriche-Hongrie a répondu à l’attentat de Sarajevo en envoyant le 23 juillet, un ultimatum avec un délai de seulement 48 heures. L’ultimatum a été rejeté par le gouvernement Serbe. Ce qui justifia la déclaration de guerre de l’Autriche-Hongrie à la Serbie le 28 juillet 1914. 

Pendant ce temps, la Russie soutenait ouvertement la Serbie. La Russie pensait qu’en cas de guerre contre l’Allemagne, qui devra se battre sur deux fronts, elle serait gagnante. De plus, l’affaiblissement des positions allemandes en Europe avec le conflit de l’Allemagne et de la Russie représentait un intérêt pour la France. En tenant compte de tout ça, le 24 juillet la Russie a commencé une mobilisation secrète de ses armées. Le 31 juillet l’Allemagne envoie un ultimatum expirant sous 12 heures à la Russie dans lequel elle exige que la mobilisation russe soit levée. Sans  réponse, le 1er aout, l’Allemagne déclare la guerre à la Russie. La France décide donc d’aussi mobiliser son armée. Et donc l’Allemagne déclare la guerre à la France le 3 aout. La Grande-Bretagne, qui était encore à cette période neutre, principalement à cause de la guerre civile en Irlande, ne pouvait pas accepter la domination de l'Allemagne. Après l’invasion allemande en Belgique et après que l’Allemagne ait refusé l’ultimatum envoyé par l’Angleterre qui demandait de quitter la Belgique, l'Angleterre déclara la guerre le 4 aout à l’Allemagne. En seulement une semaine, la plus grande partie de l’Europe était en guerre. Dans les mois et les années à venir d’autres pays européens rejoindront une des deux alliances. En octobre 1914, l’empire Ottoman prend part aux puissances centrales : l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie, et le même mois en 1915 la Bulgarie suivra le même chemin. De l’autre côté, durant La même année, l’Italie décide de rejoindre l’Entente. En 1916 la Roumanie et en 1917 la Grèce et les Etats-Unis rejoindront aussi l’Entente. La guerre a également été menée en Asie, dans le Pacifique et aussi en Afrique, où la Nouvelle-Zélande et le Japon ont envahi et conquis les colonies allemandes.

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La guerre en 1914 et 1915

 

Les gouvernements des pays en guerre ont essayé de convaincre leurs citoyens que la guerre verra ses fins vers Noël et qu’ils pourront ensuite retourner dans leurs foyers. Cependant, à la fin de 1914, le nombre de victimes et de blessés était déjà de plusieurs millions des deux côtés. Les premières victimes civiles ont été recensées dès le début de la guerre. Les plus importantes batailles se sont déroulées sur le front de l'Ouest, où la France, la Belgique et l’Angleterre essayaient de retenir l’avancement des troupes allemandes sur les territoires de Belgique et de France. Le Front de l’Est est tout aussi important, l’Autriche-Hongrie et l’Allemagne lancent des opérations militaires contre la Russie. Le troisième front est le Front en Serbie.

Convaincu que la guerre ne durera pas longtemps, et sans l’aide de l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie tente d’envahir la Serbie. C’est sur ce front que l’Entente marquera sa première victoire contre les puissances centrales. En raison de plusieurs erreurs stratégiques de l’armée austro-hongroise dirigée par le général Oskar Potiorek, elle subit une défaite à Cer (montagne en Serbie) en aout 1914. Suite à ses défaites, l’armée austro-hongroises a été contrainte de se retirer des territoires de Bosnie et de Srem (aujourd'hui en Serbie et en Croatie). 

La deuxième tentative de l’Autriche-Hongrie a commencé le 7 septembre. Après plusieurs combats acharnés au cours desquelles les deux côtés ont souffert de lourdes pertes, la ligne de front s'est stabilisée et la guerre des tranchée commença et durera un mois et demi. Cette partie de la guerre entre la Serbie et l’Autriche-Hongrie est aussi connue sous le nom de la  bataille de Drina. Après que l’armée serbe ait été affaiblie par la guerre des tranchées, le général Potierek a entrepris une offensive qui a forcé l'armée serbe à se retirer de la rivière Kolubara, cette bataille est connue sous le nom de la bataille de Kolubara. En conséquence des batailles du 2 décembre 1914 l’armée austro-hongroise est entrée à Belgrade. Cependant, le lendemain l’armée serbe a entrepris une contre-offensive qui a forcé l’armée austro-hongroise à se replier jusqu’en Bosnie et Srem. A la fin de décembre, l’armée serbe est arrivée à la frontière de l’Autriche-Hongrie. Le nombre de victimes de ces batailles étaient très importantes pour les deux côtés, ainsi que le nombre de civils serbes exécutés par l’armée austro-hongroise. Mais Le nombre de décès à cause de la famine et des maladies dont la maladie de typhus de l’hiver 1915 était encore plus important. Jusqu’au mois de septembre 1915, le front s’est calmé car l’attention de l’Autriche-Hongrie était concentrée sur les fronts russe et italien. 

Pour une meilleure offensive et un meilleur positionnement dans les Balkans les deux parties essayaient de conquérir la Bulgarie. En attendant la nouvelle offensive, la Serbie a essayé de réorganiser son armée. Cependant, des incidents armés ont eu lieu sur le territoire de la Macédoine, où des groupes armés de VMRO (organisation révolutionnaire intérieur macédonienne) ont attaqué les armées serbes dans les régions frontalières le long de la rivière Vardar. L’attaque de Valandovo est particulièrement connue, aussi appelée l’affaire ou l’action de Valandovo. En même temps et non loin des Balkans, les forces des Alliés de France, Grande-Bretagne et de Nouvelle Zélande, tentent de débarquer dans les Dardanelles durant le printemps de 1915 afin de conquérir Istanbul et d’empêcher l’empire ottoman d’intervenir  dans la guerre ainsi que d’affaiblir les puissances centrales. Les conséquences ont été importantes pour les Alliés qui ont subi une défaite majeure et qui ont été contraints de se replier sur des îles grecques de la mer Egée, et à Thessalonique d’où ils essayé d’aider l’armée serbe à se réorganiser et en octobre 1915, ils ont combattu avec les Serbes lors de l'offensive conjointe de l’Allemagne, de l’Autriche-Hongrie et de la Bulgarie.

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A propos de la plateforme internet

La plateforme internet DÉCOUVRIR LA MÉMOIRE DU FRONT D’ORIENT EN MACÉDOINE a été créée afin de faire connaitre ce front méconnu de la Première Guerre mondiale, qui pour la plus grande partie s’est déroulé sur le territoire actuel de la République de Macédoine.

Cette plateforme a pour objectif de documenter le Front d’Orient en Macédoine en recueillant des informations de caractère multidisciplinaire : d’histoire militaire, histoire sociale, ethnologique, géographique, ainsi que de mémoire de, paix et de réconciliation. La plateforme recueille aussi des documents informatifs, scientifiques et pédagogiques du Front d’Orient. 

La partie « Visiter le Front d’Orient » de la plateforme est dédiée au tourisme de mémoire du Front d’Orient en République de Macédoine et offre des indications sur les endroits où se sont déroulées les plus grandes batailles et qui offrent encore aujourd’hui des traces et vestiges de la Première Guerre mondiale. 

Cette plateforme a été produite par l’Association européenne pour la démocratie locale – ALDA dans le cadre de la coopération décentralisée entre la Région Normandie et la République de Macédoine, soutenue par l’action « Normandie pour la paix » et le Ministère de l’Europe et des affaires étrangères. 

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Retrait de l’armée serbe

 

Durant l’automne de 1915, les forces de la Triple Alliance (l’Autriche-Hongrie, l’Allemagne et la Bulgarie), sous la direction du général allemand August von Mackenzen, ont organisé une attaque massive avec 300 000 soldats en attaquant sur plusieurs fronts pour conquérir le Royaume de Serbie. Malgré les premières résistances, il était évident que l'armée serbe ne serait pas en mesure d'empêcher l'invasion des forces centrales et que les Serbes devraient se retirer. L'ordre de retrait de la Serbie a été donné le 25 novembre 1915 par le général Radomir Putnik. Il s’agit d’une décision stratégique pour sauver la force militaire afin de pouvoir retourner plus tard à d’autres opérations. 

La grande armée de terre accompagnée par un grand nombre de civils s’est précipitée vers le sud en espérant pouvoir forcer le passage face aux Bulgares qui les avait encerclés mais ils n’ont pas réussi car les tentatives des armées françaises et britanniques pour les aider ont échoué. Ainsi, la seule option était pour eux de traverser les plus hautes montagnes d’Albanie afin d'atteindre les rives de la mer Adriatique. Sans assez de nourriture, avec des températures extrêmes, des terrains difficiles, la faim, les occasionnelles attaques de guérilla et la mauvaise logistique, ce voyage a été très difficile. Tous les statuts de l'armée et de la société Serbe, du roi, des généraux et des officiers aux soldats et citoyens ordinaires ont pris part à ce long itinéraire.

Au début de décembre 1915, deux grands groupes sont arrivés jusqu’aux plaines d’Albanie : un groupe dans la région de Shkodra et un autre dans la région entre Tirana et Elbasan. Quand ils sont arrivés au bord de la mer, épuisée, ils furent déçus du manque d'aide et d’organisation de la part de leurs Alliés. Ces derniers ont eu de grands problèmes diplomatiques, en particulier à cause de l’Italie, qui en raison de ses aspirations territoriales a ralenti le soutien à la Serbie. Bien que l'état-major français ait pris certaines initiatives, le processus a été lent. C’est pourquoi, le 20 décembre le roi Alexandre s’est adressé personnellement au général Joseph Joffre, l’officier général des armées françaises, en demandant une assistance immédiate sans laquelle une partie de l’armée serbe serait capturée ou tuée. Finalement, les forces de l'Entente ont agi pour sauver leurs Alliés épuisés. Le général Jean de Montdésir, responsable de l'opération, a établi un premier centre de coordination à Brindisi. Les navires, principalement français, ont été envoyés à Durres (pour les malades et les blessés) et Vlora (pour les soldats en bonne santé). Dans la deuxième moitié du mois de janvier 1916, des centaines de navires avec les troupes serbes ont commencé à arriver sur l'île de Corfou, qui a été désignée comme principal centre de collecte, de réhabilitation et de réorganisation de l'armée serbe. Sur les plus petites îles en face de Corfou, les Alliés ont fait faire des examens médicaux aux nouveaux arrivés en leur donnant les premiers soins, pour ensuite les envoyer à la base principale. Jusqu’à la fin de février, plus de 133 000 soldats serbes ont débarqué à Corfou. Ce succès est en même temps une tragédie car il est estimé que lors de cet épisode difficile l’armée serbe a perdu environ 250 000 soldats. Ceux qui ont réussi à s’échapper ont ensuite été activement impliqués dans les batailles du Front d’Orient en Macédoine.

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Le front d'Orient

 

Les guerres et les destructions continuèrent durant des années dans les Balkans. Pour la population en Macédoine (Macédoniens, Turcs, Grecs, Valaques, Roms, Bulgares, Albanais, etc.) la Première Guerre mondiale n’était que la continuation des guerres précédentes. Avant la première guerre mondiale, Ils ont été confrontés à plusieurs dangers. Tout d’abord, aux conflits de différentes troupes armées et ensuite aux deux guerres Balkaniques qui s’en suivirent. Ils s’étaient habitués à la violence et à la présence de groupes militaires. Cependant, pendant la Première Guerre mondiale, en raison de l'augmentation du nombre de militaires, des besoins logistiques de l’armée et des batailles, les effets sur la population locale ont augmenté drastiquement.

L'une des premières mesures prises par l’armée a été la réquisition de nourriture, de matériel et de bétail ce qui a grandement touché les agriculteurs en Macédoine. Bien entendu, les commandants militaires des deux côtés du front disposaient d’un système central pour la collecte et la redistribution des denrées alimentaires, mais ce système n’était pas en mesure de répondre à tous les besoins. En conséquence, les soldats achetaient souvent de la nourriture à la population locale (généralement assez chère). En conséquence, le nombre de réquisitions ou simplement de vols de nourriture était fréquent. Dans des conditions aussi extrêmes, les paysans ne disposaient pas d’assez de moyens pour nourrir leurs familles. D'où l'apparition de la famine dans certains villages proches du Front. De plus, les villageois ont souvent été contraints d'abandonner leurs maisons au profit des soldats et en particulier des officiers. Les villageois devaient s'occuper des invités (pas toujours bienvenus): préparer des repas, nettoyer et faire des travaux pratiques. Mais les relations n'étaient pas toujours négatives. Certains journaux intimes et mémoires d'officiers contiennent des descriptions de rencontres intéressantes. La situation était assez différente lors des actions militaires. La population locale était au centre de la guerre, souvent prise entre les deux parties. Les bombardements des villes ont provoqué de grandes destructions et beaucoup de pertes humaines. Après les longs bombardements de Bitola, la ville est devenue un symbole fort pour représenter les destructions causées par la Première Guerre mondiale. À Dojran, le bombardement de la ville a provoqué un grand incendie qui a provoqué des dégâts considérables, notamment à cause du vent et des matériaux de construction inflammables. Il existe également beaucoup de dommages collatéraux, tels que le village de Mrzenci, partiellement endommagé par des attaques contre l'adversaire. Les villageois ont également été victimes des atrocités commises par divers groupes paramilitaires. Afin d'obtenir des informations plus précises du côté opposé, les deux commandants de l’armée ont parfois envoyé des groupes paramilitaires d'origine locale. Cependant, ces groupes étaient souvent beaucoup plus intéressés par le pillage et le meurtre de civils que pour les intérêts militaires. À cause de ces conditions de vie difficiles, il y a eu des cas où des villageois ont simplement fui avec leurs familles laissant tous leurs biens. Cependant, la vie civile n’est pas toujours aussi terrible. Dans de nombreux cas, les agriculteurs ont pris des initiatives et sont devenus actifs, même temporairement, dans la guerre. Ils ont été impliqués dans des actes de sabotage, de renseignement pour l’armée, volant parfois des matériaux militaires ou gagnant leur vie en vendant des produits à des prix très élevés. Tout le monde a surmonté ces événements compliqués de son mieux. Pour conclure, on peut dire que sans aucun doute cette période de la Première Guerre mondiale a été des plus difficiles pour la population locale en Macédoine.

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La fin de la Première guerre mondiale

 

Le 11 novembre 1918 marque la fin de la Première guerre mondiale. L’armistice est signée entre les forces de l’Entente et l’Allemagne. Bien sûr, cet acte a été précédé par une série d'événements et de circonstances. Après le succès des forces alliées sur les fronts de l'ouest et du sud au début de l'automne 1918,  ainsi que la percée du Front d’Orient, l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie se rendirent  compte que la guerre arrivait à sa fin. Ils n'étaient entre autre plus en mesure de défendre leurs positions du sud. Le 4 novembre, l’Autriche-Hongrie quitte la Triple Alliance et signe l’armistice à côté de Padova (dans le nord-est de l’Italie). Bien que l'accord porte principalement sur le front en Italie, certains de ses accords ont eu des impacts beaucoup plus larges et ont été importants pour l'effondrement général des forces de la Triple Alliance. Quelques jours auparavant, le 30 octobre, dans le port de Lemnos, l'Empire ottoman a signé un armistice avec l'Entente, ce qui a mis fin aux actions militaires au Moyen-Orient.

Les Alliés se sont retrouvés sur le Danube après la victoire du front d’Orient. Une nouvelle offensive majeure (à partir du 9 novembre) était préparée contre l'armée allemande de Mackensen. Le plan était de repousser les Allemands par la Hongrie jusqu’en Allemagne. Il est important d’observer les évènements qui se sont déroulés en Allemagne à cette période pour comprendre leur situation. Les citoyens allemands étaient très mécontents suite à cette longue et douloureuse guerre. Il y avait beaucoup de manifestations et d’agitations politiques, la marine refusait d’effectuer leurs tâches (Wilhelmshaven, Kiel). Tout cela a provoqué la Révolution en Allemagne. Le 9 novembre, l'empereur Guillaume II a abdiqué. Finalement, le 8 novembre 1918, les chefs militaires Allemands et Alliés se sont  rencontrés dans la forêt de Compiègne (nord-est de la France) et après trois jours de négociations, l'Allemagne accepta les conditions des Alliés. L’armistice sera donc signée le 11 novembre à 6 heure du matin dans le train du maréchal Ferdinand Foch, le commandant en chef des forces alliées et l’armistice rentrera en vigueur à 11 heures le même jour. Ils se sont mis d’accord que les troupes allemandes se replient, que les prisonniers soient libérés, que les navires de guerre et sous-marins allemands soient détruit, que le matériel militaire allemand soit rendu, que le ravitaillement maritime de l'Allemagne s’arrête, etc. Bien que la guerre se soit arrêtée après l’armistice du 11 novembre, les négociations et la signature pour un accord de paix ont été reportées pour l’année suivante. De nombreux représentants des différentes armées étaient présents lors de la conférence internationale de paix de Paris de 1919. La paix définitive a été ratifiée le 10 Janvier 1920. Aujourd'hui, le 11 novembre est célébré dans de nombreux pays comme le jour de l'armistice et la fin de la Première Guerre mondiale.

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Contenu de la plateforme

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Pour les photos

Les photos Manaki - Les photographies sont la propriété de l’Archive nationale de la République de Macédoine, secteur à Bitola. Les photographies sont éditées par le Centre de la photographie de Macédoine.

Les photographies d’auteur sont la propriété de l’Association européenne pour la démocratie locale – ALDA. Photographe : Zoran Shekerov

 

 

Depuis son indépendance en 1991, le nom tel qu’inscrit dans la Constitution macédonienne est « République de Macédoine ». Néanmoins, et pour les besoins de reconnaissance par les organisations internationales et leurs États-membres, celle-ci a accepté d’utiliser l’appellation « ancienne République yougoslave de Macédoine » ou « ex République yougoslave de Macédoine ». C’est sous ce nom là que la République française a reconnu cet État. Sur le site internet présent, par commodité de langage, « l’Ancienne République yougoslave de Macédoine » est désignée sous le nom de « République de Macédoine » ou « Macédoine ». Cela ne préjuge en rien la position de la France ou de la Normandie.

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