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Le quotidien sur le Front d'Orient Le quotidien sur le Front d'Orient

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Visiter le Front d'Orient

Entre la fin de 1915 et la signature de l’armistice le 29 septembre 1918, beaucoup de batailles ont été menées le long du front d’orient. Les vestiges des traces de ces combats sont encore visibles aujourd'hui dans certains endroits.
Des tranchées, des abris, des matériaux militaires qui était utilisés par les deux camps et autre traces qui témoignent de ces batailles y sont encore trouvables aujourd'hui. Les habitants locaux connaissent ces lieux car ils se souviennent de ces batailles de la Grande Guerre de 1915-1918. Les plus connues sont ceux de Kaimakchalan et Dobro Pole, Dojran, Crveni Steni, Cerna Reka, Prespa, Tikvesh, le village de Snegovo, les lacs de Pelister, Sokol et autres. Aujourd’hui dans certains de ces lieux nous pouvons trouver des plaques commémoratives pour nous rappeler ces événements et ces combats. Malheureusement, depuis de nombreuses années, certaines de ces vielles plaques ont été enlevées ou volées, et le seul souvenir qui reste sont les vestiges des anciens abris et des tranchées.

- Le sommet Kaimakcalan (2524 m.) est l'un des lieux les plus célèbres de l'histoire de la Première Guerre mondiale. Car, d’août à octobre 1916 l’une des batailles les plus atroces du Front d’orient s’est déroulée sur ce sommet. Ces batailles étaient très importantes car c’est un lieu stratégique – Ce sommet donnait le contrôle sur la Pélagonie et le Mariovo. Un grand nombre de soldats ont été tués dans ces combats. Aujourd'hui, la chapelle St.Pierre et la fosse commune des soldats serbes témoignent de cette bataille.

- Dobro Pole est situé à l’est de Kaimakchalan (1875 m.). C’est le lieu où les troupes serbes ont réussi à percer les lignes bulgares, ce qui a amené à la déstabilisation de la ligne de front et la capitulation de la Bulgarie le 29 Septembre 1918. Les batailles de Dobro Pole ont commencé dès la création du front d’orient en 1916. Il n'y avait aucun changement significatif sur le front jusqu’à la percée du Front le 18 septembre où après quatre jours d’offensives, les Alliés percé ce front. Aujourd'hui, Dobro Pole n’est accessible que par véhicules tout-terrain ou en marchant pendant plusieurs heures. Seulement quelques tranchées et traces dans la roche ainsi qu’une plaque commémorative (malheureusement disparue) témoignent des batailles de Dobro Pole.

- Tikvesh  - presque personne en Macédoine n’est au courant des combats de la Première Guerre mondiale  qui ont eu lieu à Tikvesh. En automne 1915, en essayant d'aider les armées serbes à se replier, les armées françaises et britanniques ont tenté de traverser la rivière Vardar. Malheureusement, lors de cette tentative à Tikvesh, ils se sont retrouvés face à l’armée bulgare. Les combats ont duré d'octobre à début décembre dans les régions de Rosoman, Gradsko, Krivolak et Demir Kapija. En décembre, après la défaite définitive de l'armée serbe, les armées française et britannique se sont repliées à Thessalonique.

- Crveni Steni est une zone situé sur la montagne de Baba, où depuis l'automne 1916, et plus précisément depuis l'occupation de Bitola jusqu'à la fin de la guerre, l’armée française et bulgare se sont affrontées à plusieurs reprises sur la zone de Crveni Steni. Aujourd'hui, Crveni Steni est une zone qui fait partie du parc national de Pelister.

- Sokol est le sommet du mont Nidze (1882 m), il est situé entre Kaimakchalan et Dobro pole. La ligne du front passait par le sommet de 1916 jusqu’à la percée du front en septembre 1918. Jusqu'en 1918, Sokol n'était pas un lieu de combat. Les Alliés avaient prévu la percée du front dans la zone entre Dobro Pole et Sokol. La défaite des armées bulgares à cet endroit, et à Dobro Pole, ont donné la possibilité aux Alliés de percer le front.

- Village Snegovo est situé au nord de la ville de Bitola, sur le versant de la montagne Oblakovska. Ce village était situé juste à côté du front durant la période entre 1916-1918. Tout comme Crveni Steni et le sommet 1248, le village de Snegovo était un lieu où se sont déroulé de violents combats visant à assurer le contrôle de la ville de Bitola. Aujourd'hui, le village de Snegovo est inhabité. Il n’y a aujourd’hui que les anciennes tranchées qui témoignent des batailles à cet endroit.

- La rivière Cerna, en particulier la boucle de Cerna, est l'un des lieux les plus importants de l'histoire de la Première Guerre mondiale qui s’est déroulée sur le territoire de la République de Macédoine. Les batailles ont eu lieu sur plusieurs parties différentes de la rivière à Pélagonie, Mariovo et Tikvesh. La rivière Cerna était une source d'eau potable pour les soldats des deux côtés, ainsi qu'un lieu de loisirs et de rafraîchissement pendant l'été. Les batailles les plus importantes se sont déroulées dans les méandres de la rivière Cerna près des villages de Brod et Skocivir en 1916, ainsi que durant l'automne de 1915 près des villages de Rosoman, Manastirec et Trstenik.

- Cote 1050 est un endroit stratégique à cause de sa hauteur. Cette cote ce situe à l'est de la ville de Bitola et permettait le contrôle d'une grande partie de la Pélagonie. À la fin de 1916, la cote 1050 était sous le contrôle de la Bulgarie mais le front se situait toujours très proche. De l'hiver 1916-1917 jusqu'à la fin de la guerre, l’armée alliée tenta sans succès de la conquérir plusieurs fois. Aujourd'hui, dans les alentours de la cote 1050, il y a des deux côtés, des tranchées et des abris encore bien conservés.

- Dojran et ses alentours sont l'un des nombreux endroits où des batailles violentes ont eu lieu pendant la Première Guerre mondiale sur le Front d’orient. L'armée britannique a essayé à plusieurs reprises de percer les positions de leurs adversaires. Le cimetière militaire Polykastro (Grèce) et Valandovo (cimetière militaire grec), et les dommages faits à l'église St. Ilija à Star Dojran, témoignent des violences et des dégâts de ces batailles. Près de Dojran, à Kala Tepe, nous pouvons encore trouver des tranchées et des abris de l'armée bulgare. Au cours des combats, toute la population de Dojran a été obligée de quitter la ville car à plusieurs reprises, la ville a été incendiée par l'artillerie britannique.

- Mariovo, en particulier les villages de cette région ont subi de violentes attaques à partir de l’été 1916  jusqu’à la fin de la guerre en 1918. La rivière Cerna, les villages de Makovo, Rapesh, Staravina, Zovik, Gradeshnica sont des endroits où des milliers de soldats ont été tués. Presque tous les villages de cette région ont été détruits et leurs habitants ont fui. Les vestiges de la guerre sont encore visibles dans ces villages. Après la guerre, la population locale a recyclé les matériaux militaires pour leurs propres besoins, tels que les fils barbelés, l’étain ou les armes. Même après la guerre, les munitions non explosées ont continué à causer des blessures.

- Prespa et Ohrid sont des lieux de bataille moins connus. Pourtant des combats s’y sont déroulés de 1916 à 1918. Le front passait par les villages de Slivnica, Oteshevo et Pestani. Comparées à d'autres, les batailles dans cette zone n'étaient pas si violentes. Pendant trois ans, les positions des deux forces militaires sont restées inchangées. Leurs efforts militaires ciblaient les alentours de Bitola, Mariovo, et la vallée du Vardar. Aujourd'hui, certains endroits témoignent des batailles de cette région ainsi que des armes trouvées par des plongeurs dans les lacs ou par des randonneurs sur le mont Galichica.

Les cimetières militaires

Aujourd'hui, sur les territoires de l’Albanie, de la Bulgarie, de la Grèce, de la Macédoine et de la Serbie, il existe de nombreux cimetières et monuments militaires qui témoignent de la cruauté des combats et des conséquences de la guerre. Il faut savoir que de nombreuses tombes restent inconnues un grand nombre de soldats, non identifiés ont été enterrés dans des fosses communes, un grand nombre de soldats n'ont pas été enterrés. Certains d'entre eux – Soldats serbes - ont été enterrés dans la mer Ionienne à côté de l'île de Corfou, ces cimetières sont connus sous le nom de cimetière bleu.

Les plus grands cimetières militaires de la Première Guerre mondiale se trouvent aujourd'hui à Thessalonique dans un endroit appelé Zeitenlik, qui était une base militaire pendant la guerre. Les troupes des armées françaises, britanniques, serbes, italiennes, grecques et russes ont été enterrées dans ces cimetières. Sur le territoire de la République de Macédoine, les plus grands cimetières militaires se trouvent à Bitola dont le cimetière militaire français où plus de 6 000 soldats français y sont enterrés. A côté du cimetière militaire français se trouvent les cimetières serbes avec plus de 1 300 soldats et les cimetières militaires allemands avec environ 3 400 soldats. Non loin de Bitola, à Mariovo, se trouvent de petits cimetières militaires où reposent les soldats de l’armée serbe, bulgare et française. Le cimetière le plus important est dans le village de Grunishta où les soldats serbes y sont enterrés dans deux endroits différents. Il y a aussi une tombe d'un officier bulgare. D'autres lieux importants où se trouvent aujourd'hui des cimetières militaires sont à Prilep (cimetière militaire allemand), à Skopje (cimetière militaire français et britannique), à Novo Selo (cimetière militaire bulgare) et à Valandovo (cimetière militaire grec). 1683 soldats ennemis ont été enterrés au cimetière militaire de Prilep. Les soldats allemands, austro-hongrois, bulgares et turcs ont été enterrés aux mêmes endroits, mais aussi des travailleurs albanais et les soldats roumains, russes et serbes qui sont morts en tant que prisonniers. Au cimetière militaire de Skopje, un petit nombre de soldats ont été enterrés après la percée sur le front. En plus de ces cimetières militaires qui sont entretenus par les ambassades des pays respectifs, il y a aussi des vestiges de cimetières militaires qui ont été négligés ou détruits après la Première et surtout après la Seconde Guerre mondiale. Comme les cimetières serbes de Skocivir, Dobroveni, Zivojno, le cimetière Bulgares de Zovik et de Capari, ainsi que le cimetière militaire allemand de Gradsko.

Aujourd'hui, chaque 11 novembre, des commémorations aux cimetières militaires en Macédoine sont organisées. Les délégations des ambassades allemandes, françaises, serbes et d’autres pays dont leurs soldats ont combattu en 1914-1918 rendent hommage aux soldats et aux civils morts durant cette guerre.

 

 

 

Les photographies

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Pour les photos Manaki

Les photos Manaki - Les photographies sont la propriété de l’Archive nationale de la République de Macédoine, secteur à Bitola. Les photographies sont éditées par le Centre de la photographie de Macédoine.

Les photographies d’auteur sont la propriété de l’Association européenne pour la démocratie locale – ALDA. Photographe : Zoran Shekerov

 

 

Depuis son indépendance en 1991, le nom tel qu’inscrit dans la Constitution macédonienne est « République de Macédoine ». Néanmoins, et pour les besoins de reconnaissance par les organisations internationales et leurs États-membres, celle-ci a accepté d’utiliser l’appellation « ancienne République yougoslave de Macédoine » ou « ex République yougoslave de Macédoine ». C’est sous ce nom là que la République française a reconnu cet État. Sur le site internet présent, par commodité de langage, « l’Ancienne République yougoslave de Macédoine » est désignée sous le nom de « République de Macédoine » ou « Macédoine ». Cela ne préjuge en rien la position de la France ou de la Normandie.

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